« Vers l’infini et au-delà… ». Cette réplique de Buzz L’Éclair est entendue maintes fois dans la saga Toy Story depuis 1995. Le jouet qui se prend pour un ranger de l’espace l’a clamé sans apporter les explications sur le slogan. 27 ans après son premier film d’animation, Pixar décide de consacrer un spin off pour raconter les aventures du Commandant L’Éclair. Nous avons vu le long-métrage.
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Un synopsis digne d’un Star Wars
Le vrai Buzz L’Eclair est envoyé en reconnaissance sur une planète habitable du nom de T’Kani Prime. Cet attachant personnage se retrouve à 4,2 millions d’années-lumière de la Terre en compagnie de sa meilleure amie et commandante de bord Alisha Hawthorne. La mission est de retourner sain et sauf sur la base terrestre avec l’ensemble de l’équipage du vaisseau Star Command.
Dans cette quête, le héros interplanétaire n’a pas d’autres choix que de compter sur le soutien d’une bande de jeunes recrues et de son chat robot dénommé Sox. Le décollage pour l’espace intersidéral se passe plutôt bien, mais un incident oblige le ranger et ses compagnons d’infortune à survivre sur place pour quelque temps afin de tout réparer. L’histoire prend un revirement inattendu avec l’entrée en scène du méchant Zurg suivi de son armée de robots.
Une histoire très détaillée et originale pour ce Buzz L’Éclair
Le scénario de Angus McLane et de Jason Headley étale le moindre détail des aventures de Buzz L’Eclair (Chris Evans) et de ses amis sur T’Kani Prime. À cause d’une dilatation temporelle initiée par un combustible expérimental, l’équipage a passé toute une vie à contrer les attaques de l’Empereur Zurg, dont la voix est celle de James Brolin. Les essais ont duré si longtemps que la commandante Alisha (Uzu Aduba) a même fondé une famille avec une autre femme.
Oui, ce film d’animation évoque brièvement une relation de couple lesbien. Lors de la production, une scène de baiser a été coupée, puis restaurée. Cette amputation était considérée comme un acte homophobe. Bien qu’anodine pour certains, la courte séquence a valu une interdiction d’exploitation dans certains pays, dont la Malaisie, l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Palestine. Sinon, les acteurs qui ont prêté leurs voix pour cette animation se sont donnés à fond pour rendre leurs personnages très crédibles.
Notre avis sur Buzz L’Éclair
Le scénario de Buzz L’Eclair reprend une histoire classique de la science-fiction. Le réalisateur Angus Maclane, qui a signé le court-métrage « Toy Story : Angoisse mortelle » en 2013, reconnaît que cette ressemblance aux films des années 70-80 est voulue. Par ailleurs, le personnage principal lui-même est inspiré de Buzz Aldrin, astronaute américain ancien pilote d’assaut aux nombreux faits d’armes. Le double-hommage au (cinéma SF seventies + conquête de l’espace) est plutôt réussi.
Buzz L’Éclair s’oriente davantage vers le film de science-fiction conventionnel que le film d’animation. Ce space opera tente de proposer des actions à la manière d’un blockbuster, sans oublier la bonne dose de séquences émotionnelles. Il lui manque juste un peu de rythme pour limiter certaines longueurs. Projeté dans les salles sombres depuis le 17 juin, ce 26e long-métrage Pixar est un succès, même si la presse reste mitigée. Enfin, pour l’heure, le public n’a pas nourri un grand enthousiasme avec ce spin-off de Toy Story.
Image à la une par Presse-citron.net
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