Imaginez un futur pas si lointain où l’intelligence artificielle remplace progressivement la nature. Le confort de la technologie l’emporte sur tout le reste, et une nouveauté émerge presque silencieusement, paraissant tout à fait naturelle : concevoir un bébé grâce à un œuf géant électronique.
C’est dans cette dystopie que Sophie Barthes situe sa toute nouvelle comédie romantique : « The Pod Generation ». Stéréotype ou vecteur de réflexion ? Voici notre critique complète.
Sommaire
Le synopsis
Rachel et Alvy sont un couple qui semble avoir tout pour être heureux. Habitant à New York et éperdument amoureux l’un de l’autre, ils mènent une vie quotidienne parfaite, à l’exception d’un seul point noir : l’absence d’un bébé.
Après avoir pris la décision d’agrandir leur famille, le couple se tourne vers une entreprise technologique de renom qui propose une méthode de procréation simple, mais peu conventionnelle.
Le concept consiste à remplacer une mère porteuse par un œuf géant. Bien qu’Alvy ait eu des doutes, Rachel l’entraîne alors dans cette expérience pas comme les autres…
Le casting
En tête d’affiche, nous retrouvons l’acteur Chiwetel Ejiofor dans le rôle d’Alvy et Emilia Clarke dans celui de son épouse, Rachel. Le rôle de la Directrice du Centre de l’Utérus est quant à lui interprété par Rosalie Craig. À leurs côtés, Vinette Robinson se glisse dans la peau d’Alice, et Jean-Marc Barr endosse le rôle du Fondateur de Pegazus.
Sophie Barthes orchestre le film en étant la scénariste et la réalisatrice.
Notre avis sur The Pod Generation
The Pod Generation est un film qui s’inscrit dans l’ère du temps. Sophie Barthes a choisi de traiter un sujet de plus en plus controversé, à savoir l’intelligence artificielle et la prédominance des machines sur la nature.
Les atouts
Le futur imaginé dans The Pod Generation présente un environnement aseptisé qui s’inspire de certaines tendances actuelles. Sophie Barthes a construit un scénario offrant de nombreuses pistes narratives, ce qui constitue l’un des principaux atouts film.
Mais là où le film se démarque aux yeux des cinéphiles, c’est dans ses visuels. La réalisatrice a renforcé l’univers dystopique du long métrage avec des visuels originaux réalisés au cordeau. Les tons s’accordent avec l’univers SF de l’œuvre, et l’ambiance est en quelque sorte portée par les détails visuels.
Les faiblesses
Le plus grand point faible de The Pod Generation réside, paradoxalement, dans l’une de ses forces : son scénario. Bien que prometteur, nous nous rendons rapidement compte que ce futur foisonnant de possibilités s’avère finalement assez creux.
Le scénario s’essouffle rapidement et tombe dans son propre piège, oscillant entre la comédie et un film de science-fiction assez classique. Là où l’on aurait pu espérer que l’équilibre entre les idées avancées basculerait d’un côté ou de l’autre, nous nous retrouvons avec une neutralité qui, malheureusement, rend le scénario quelque peu ennuyant.
Conclusion
Malgré des moments où le rythme fait défaut, The Pod Generation demeure un OVNI cinématographique qui mérite le détour. Les cinéphiles peuvent y trouver matière à réflexion et se forger par la suite leur propre opinion sur les thèmes abordés. Sur le plan technique, les personnages restent convaincants, et l’univers détaillé et bien construit vient rehausser l’ensemble !
Image à la une : Mashable.
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